Devenir graphiste freelance : 3 choses que l’école de design ne vous enseigne pas

Une jeune graphiste freelance est vue de profil assise devant son ordinateur portable. Elle se tient le menton avec sa main droite, une tasse de café bleu ciel est à sa gauche.
 

Comment trouver des clients quand veut devenir graphiste freelance ? Si vous venez de vous lancer à votre compte, c’est sans aucun doute la question qui vous taraude jour et nuit.

Peut-être que vous avez décidé de devenir graphiste freelance directement à la sortie de vos études de design, ou bien, vous êtes en reconversion, complètement autodidacte, et avez réussi à devenir graphiste sans diplôme.

Quoi qu’il en soit, vous constatez à quel point c’est difficile de se faire payer à sa juste valeur, se démarquer d’un marché très concurrentiel et encore plus de trouver de bons clients qui sont prêts à payer vos prestations à leur plein tarif.

Dans cet article, je vous livre ma méthodologie testée depuis +5 ans d’activité en tant que brand designer et approuvée par les +100 élèves qui ont rejoint mon programme The Design Flow - la formation qui vous aide à vous professionnaliser en tant que designer graphique pour collaborer sur des missions qui vous plaisent vraiment.

Vous l’aurez compris, cet article ne parle ni du côté administratif de l’auto-entreprise et donne encore moins des conseils juridiques sur le statut de graphiste freelance comme le portage salarial ou la déclaration de revenus.

Ici, je vous explique les 3 choses principales que l’école de graphisme ne vous enseigne pas, mais qui sont pourtant essentielles lorsque vous souhaitez vous lancer en tant que graphiste freelance.

Au sommaire de cet article :

  1. Apprendre à se vendre et fixer ses tarifs

  2. Mettre en place un processus client carré et solide

  3. Gérer son planning pour profiter des avantages d’être freelance

Venez découvrir comment trouver des missions qui vous plaisent sans travailler avec des agences de communication.

1. Apprendre à se vendre et fixer ses tarifs en tant que graphiste freelance

S’il y a bien une chose que l’école d’art ou de design n’apprend absolument pas, c’est à monter son entreprise et à gérer tout ce qui en découle : vendre ses prestations graphiques et créatives en adoptant une posture commerciale, faire de la comptabilité, gérer les problèmes administratifs et les appels à l’URSSAF.

Enfiler la casquette commerciale

La confiance en soi et en ses services reste quelque chose à travailler. Difficile de le faire quand on ne sait pas par quel coté commencer ni comment incarner une image professionnelle.

Ce n’est pas inné de savoir mener un appel découverte comme un·e pro en posant les bonnes questions pour comprendre rapidement les besoins de son prospect quant à sa communication visuelle.

Pour être à l’aise à l’annonce de ses tarifs et réussir à incarner véritablement son expertise, il y a quelques clés à avoir. Ce sont ces dernières que je livre dans mon programme The Design Flow pour faire passer les prospects intéressés à des clients fidèles.

Je m’appuie sur mes 5 années d’expertise où j’ai pu augmenter par 16 mes tarifs par rapport à ma première année. Mais je donne aussi quelques astuces pour sortir du lot et se professionnaliser :

  • faire une proposition commerciale à l’image de votre entreprise plutôt qu’un simple devis impersonnel

  • mettre en avant vos valeurs pour toucher une cible idéale qui y est sensible

  • délivrer des livrables qualitatifs de manière soignée.

Fixer ses tarifs de graphiste sans se sous-vendre

Parler d’argent dans notre pays c’’est tabou, alors avoir des cours sur la tarification de ses prestations lorsque l’on veut devenir graphiste freelance, c’est impensable. Et c’est bien dommage, car les tarifs, spécialement les tarifs bas, sont un frein dans le développement de votre entreprise de graphiste et votre image professionnelle.

Souvent, les auto-entrepreneurs qui se lancent vont aller voir les offres de la concurrence pour essayer de cerner les besoins de leur cible et les prix qu’elle est prête débourser. Ensuite, il y a deux situations : baisser ses prix en imaginant que cela va attirer les clients, ou bien reprendre ces tarifs sur son propre site.

Dans tous les cas, c’est une erreur. Cela dévalorise votre travail.

Bien se tarifer, voire réussir à augmenter ses prix avec confiance, ça passe par :

  • un bon mindset et un rapport à l’argent de son entreprise clair et sain

  • une image professionnelle et de qualité avec des présentations soignées et un parcours client bien pensé

  • des arguments justes, mais sans jargon flou lorsqu’il s’agit de défendre ses tarifs

Dans The Design Flow, je livre ma méthodologie pratique pour fixer des prix qui vous conviennent sans pour autant vous brader, loin de là.

Témoignages des graphistes freelance qui ont suivi le programme en ligne The Design Flow

Adopter une position d’experte

Cela fait peut-être peu de temps que vous êtes devenu·e graphiste freelance. Pour autant, vous n’en êtes pas moins légitime dans vos compétences, même si votre portfolio n’est pas très fourni.

Je sais, c’est difficile de se positionner comme expert·e lorsque vous débutez votre activité d’indépendant·e. Pour autant, c’est vraiment ça qui va faire la différence dans vos relations client et dans l’image que vous allez renvoyer.

Gardez en tête que vos prospects vous contactent car ils et elles ne connaissent rien (ou presque) en termes de graphisme. Typographies, illustrations, identité visuelle, stratégie de marque… Ils et elles ont besoin de vos compétences, votre créativité et votre savoir-faire.

Avec +5 ans d’activité, j’ai testé beaucoup de choses avant de réussir à créer une méthodologie claire et précise pour renvoyer une image professionnelle.

Si j’ai réussi, c’est notamment grâce à :

  • des modèles de présentation de documents soignés

  • un processus client carré sur Notion ou Asana pour suivre l’avancée du projet et les différentes deadlines

  • des mails types pour recadrer le client si besoin, répondre aux objections des prospects ou encore pour la résolution de désaccords.

Je livre tout cela dans The Design Flow où un module est dédié à l’expérience client et au cadrage de la prestation, de la prise de contact au rendu des livrables.

Une graphiste freelance est assise devant son ordinateur portable sur son canapé. On voit uniquement ses mains taper sur son clavier.


2. Mettre en place un processus client solide

Professionnaliser son entreprise de graphiste nécessite d’avoir une expérience client aux petits oignons avec des processus carrés. Sans quoi, il sera difficile de tenir son planning et/ou d’avoir des présentations soignées de qualité.


Créer une expérience client mémorable

Quand on se demande comment vivre du graphisme, on ne pense pas en premier lieu à l’expérience client. L’entrée d’argent et de missions est une des priorités absolues.

Sauf qu’un mauvais customer care peut nuire à votre entreprise, surtout si vous venez de vous lancer comme brand designer freelance.

Mettre en place un processus carré dès le départ permet de collaborer de manière fluide et d’adopter une image professionnelle. Vos clients n’auront aucun mal à travailler de nouveau avec vous ou bien à vous recommander. Et le bouche-à-oreille est le canal d’acquisition le plus puissant qui soit pour acquérir de nouveaux clients.

Pour créer une bonne expérience de collaboration, rien de tel que d’utiliser un outil de gestion comme Notion ou Asana. Grâce à lui, vous pourrez :

  • Suivre l’avancée du projet avec les différentes étapes à cocher.

  • Garder toutes les informations au même endroit : messages échangés, informations de facturation, devis envoyés… Mettez tout ce qui vous semble pertinent.

  • Faire les retours directement sur les documents livrés et y joindre des explications écrites, vidéos ou vocales.

Si vous n’avez aucune idée de comment structurer ce tableau de bord, dans The Design Flow, je livre le modèle Asana et Notion de ma propre gestion de projet d’identité de marque.

À l’intérieur, vous pourrez retrouver :

  • les étapes du projet à suivre

  • les tâches à effectuer

  • les mails types pour chaque tâche afin de gagner du temps

  • la manière de mettre des deadlines pour les deux parties (son entreprise et son client).

En plus de mettre en avant vos qualités de graphiste indépendant, votre client est rassuré de voir la collaboration se passer d’une manière si fluide et professionnelle.


Rendre des livrables de qualité

Une fois sa première mission, il faut maintenant rendre des présentations de qualité et soignées.

Envoyer de simples PDF avec les couleurs de la charte graphique et les éléments graphiques ou les déclinaisons de l’identité visuelle sans plus d’explications peut mener votre client·e à se sentir perdu·e. C’est donc très important de l’accompagner à toutes les étapes de la collaboration pour endosser votre casquette d’experte et faire preuve de professionnalisme.

Savoir présenter son travail est très important pour trouver de nouveaux clients sur le long terme quand vous êtes graphiste freelance.

Pour cela, rien de tel que d’avoir des modèles tout faits pour gagner du temps sans perdre en qualité.

Pour un·e designer graphique ou brand designer, quatre modèles sont essentiels :

  • la proposition commerciale

  • la stratégie de marque

  • la présentation des concepts et leur affinement

  • la charte graphique.

Ce sont ces derniers (et bien d’autres) que je vous livre dans ma formation, car un processus structuré, c’est la garantie d’un gain de temps. Fini les 14 allers-retours pour faire de petites modifications qui n’étaient pas comprises dans votre devis.

Témoignages des graphistes freelance qui ont suivi le programme en ligne The Design Flow

Gérer les potentiels problèmes qui peuvent survenir

Adopter une posture professionnelle quand vous devenez graphiste freelance, ça implique de savoir gérer les problèmes qui pourraient survenir avec vos clients potentiels. Entre les retards de paiement ou les demandes incessantes de modifications ; il faut savoir faire preuve de diplomatie pour éviter de ternir son image.

Après 5 ans d’expérience, j’ai délimité 4 types de problèmes que rencontrent souvent les graphistes dans leur profession. Dans mon programme The Design Flow, je livre les solutions à adopter face à ces derniers et je donne quelques astuces pour apprendre à lâcher prise et faire preuve de souplesse.


3. Devenir graphiste freelance et bien gérer son planning

Un des avantages majeurs qui donne envie de devenir, ou de se reconvertir en tant que designer graphique freelance, c’est la gestion de son temps. Lorsque l’on est à son compte, on peut faire ce que l’on veut, quand on veut. Fini les horaires imposés par son patron.

Sur le papier, c’est bien beau. Mais une fois derrière son ordinateur, vous avez vite fait de vous rendre compte que le quotidien n’est pas aussi rose. Il faut avoir une très forte discipline pour tenir les délais avec ses clients actuels tout en pouvant se projeter sur les mois à venir pour accepter les différentes missions.

En plus d’impacter son expérience client si vous êtes sous l’eau, cela va directement toucher votre santé mentale et donc votre entreprise. C’est donc un cercle vicieux où il faut réussir à avoir des prix assez élevés pour éviter de courir après le temps tout en consacrant une partie au développement de son activité.

Pour gérer son planning de graphiste indépendant, je donne le plan que j’utilise pour la gestion de chaque projet avec un tableau automatisé qui permet de faire son planning de missions client rapidement. The Design Flow, c’est également l’endroit où je donne tous mes conseils pour cadrer un projet afin que les deadlines soient tenues.

Trouver ses premiers clients avec des missions qui payent bien, quand on devient graphiste freelance, ce n’est pas toujours simple, surtout si vous n’avez pas envie de faire de prospection directe. Mais si vous arrivez à professionnaliser votre image et mettre en avant vos compétences grâce à votre posture d’expert·e alors, vous constaterez un changement immédiat dans vos demandes de collaboration. Pas besoin non plus d’aller sur des plateformes pour freelances telles que Malt.

Vos valeurs, votre message, mais surtout votre professionnalisme ; il n’y a rien de mieux pour se démarquer dans un marché qui peut sembler saturé.

Si vous avez besoin de structurer votre entreprise de graphisme, je vous livre toute ma méthodologie dans The Design Flow.